Equisetacees-Equisitum-arvense-Prele-des-champsLa prêle des champs (Equisitum arvense) trouvée le 10 avril 2023 dans les gorges de la Bresque entre Entrecasteaux et Salernes (43° 32' 17.44" N / 6° 15' 17.73" E), commune de Salernes. Elle pousse sur la berge sableuse de la rivière. Les tiges fertiles et stériles poussent assez séparées les unes des autres. Les photos correspondent bien tant à FFMC qu’à WikipediaEquisetacees-Equisetum-palustre-Prele-des-marais-T1La prêle des marais (Equisetum palustre) vue le 20 mai 2018 dans les gorges de la Bresque entre Entrecasteaux et Salernes (43° 32' 16.47" N / 6° 15' 17.04" E), commune de Salernes. Elle poussait dans la vase d’un bord de ruisseau. La disposition des feuilles autour des gaines et les gaines elles-mêmes sont assez faciles à identifierEquisetacees-Equisetum-telmateia-Grande-prele-T1La prêle élevée (Equisitum telmateia) vue le 3 juillet 2014 et le 6 avril 2016, à deux endroits différents au bord du Vallat, le ruisseau qui descend le col de St Julien sur la commune de La Celle (43° 22' 12.26" N / 5° 58' 27.30" E). Sa taille, très grande, les gaines et l’allure de son étui ou de sa pousse la rendent facile à reconnaître.Pteridacees-Allosorus-pteridioides-Chelanthes-de-Madere-T1La Cheilanthès que j’ai trouvé dans l’Estérel le 7 avril 2019 a tout de même les caractères décrits dans FFMC de la Cheilantès de Madère (Allosorus pteridioides) et FVV la localise aussi dans l’Estérel. Trouvée en bord de route 200m après l’embranchement au-dessus du lac des Grenouillets en prenant à gauche vers la Ste Baume, St-Raphaël (43°27' 11.78" N / 6° 52' 49.48" E).Pteridacees-Paragymnopteris-marantae-Notholena-de-Maranta-T1La Notholaène de Maranta (Paragymnopteris marantae) est beaucoup plus facile à reconnaître. Je l’ai trouvé le 9 mai 2019 au-début des gorges du Caramy dans la pierraille qui monte à la chapelle St Probace, Tourves (43° 23' 19.77" N / 5° 55' 47.38" E).Aspleniacees-Asplenium-adiantum-nigrum-Capillaire-noire-T1La Capillaire noire (Asplenium adiatum-nigrum) est apparemment la seule à avoir cet arrangement des sores d’après les photos sur FA. Elle n’est pas présentée dans FVV donc serait absente du Var, et je l’ai pourtant trouvée à au moins deux endroits : le 21 mai 2013 au vallon de la Baume de Néoules en un lieu qui ne voit jamais le soleil à gauche du trou sous la falaise (43° 18' 6.58" N / 6° 1' 43.37" E) et le 15 mars 2019 à Puget-Ville au-dessus de la chapelle Ste Philomène.Aspleniacees-Asplenium-ceterach-Ceterach-officinal-T1Le Cétérach officinal (Asplenium ceterach) est lui très courant et facile à reconnaître. Celui présenté a été trouvé le 13 mai 2020 à Valbelle à Méounes-les-Montrieux (43° 14' 52.56" N / 5° 55' 54.48" E). Je l’ai aussi observé souvent dans les ruines de San Toumé à Néoules.Aspleniacees-Asplenium-fontanum-Asplenium-des-fontaines-T1Cette plante est probablement l’Asplénium des fontaines (Asplenium fontanum) à cause de la forme des feuilles et de la couleur des spores (voir FA). Trouvée le 24 juin 2020 sur la D71 corniche du Verdon entre Aiguines et les Caveliers au second point de vue (43° 46' 4.24" N / 6° 16' 28.32" E).Aspleniacees-Asplenium-onopteris-Asplenium-des-anes-T1L’Asplénium des ânes (Asplenium onopteris) est facile à reconnaître à la forme des frondes. Trouvée le 26 mai 2015 sur Port-Cros au fond de la rade en face le village à l’ombre et très humide (43° 0' 22.50" N / 6° 22' 57.73"E).Aspleniacees-Asplenium-trichomanes-subsp.-quadrivalens-Doradille-fausse-capillaire-T1La Doradille fausse-capillaire (Asplenium trichomanes subsp. quadrivalens) assez commune et facile à identifier par sa forme et ses feuilles (voir FA). Trouvée le 21 mars 2010 dans les ruines du Jas de Truebi à Méounes (43° 15' 27.55" N / 6° 0' 56.01" E).Polypodiacees-Polypodium-cambricum-Polypode-du-Pays-de-Galles-T1Le Polypode du Pays de Galles (Polypodium cambricum) aisément reconnaissable à la position des sores et à la forme des feuilles (Voir FA). Trouvé le 8 mars 2019 sur les pentes du Mont Faron à Toulon en bord de route, en dessous du point de vue avant la gare d’arrivée du funiculaire (43° 8' 51.40" N / 5° 55' 41.02" E) mais aussi dans mon jardin de Néoules en 2009.Polypodiacees-Polypodium-vulgare-Polypode-commun-T1Le Polypode commun (Polypodium vulgare) est une petite plante poussant souvent dans des sols moussus. Reconnaissable à la forme de ses feuilles (Voir FA). Trouvé le 13 mai 2020 à Valbelle à Méounes-lès-Montrieux dans l’épingle de la piste juste avant d’arriver aux premières aiguilles (43° 8' 51.40" N / 5° 55' 41.02" E).Pinacees-Ables-alba-Sapin-pectine-T1Le Sapin pectiné (Ables alba) est typiquement un arbre importé. J’en ai trouvé quelques-uns au Mont Lachens et celui reporté ici a été trouvé le 18 mai 2018 dans la forêt domaniale de Montrieux, le long de la piste après allant de la Chartreuse à Valbelle, versant nord du Grand Puy, à Méounes (43° 15' 23.95" N / 5° 57' 15.61" E). Probablement planté par les agents de l’ONF.Pinacees-Cedrus-atlantica-Cedre-de-lAtlas-T1Le Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica) est un bel exemple d’une ancienne importation. Une centaine de pieds se reproduisent depuis le XVIIè siècle autour des ruines de la Verrerie de Néoules. Ils avaient été plantés pour ornement par les maîtres verriers qui commerçaient jusqu’en Afrique et au Moyen Orient. Leurs commerciaux en avaient sans doute rapporté des pieds du Maroc ou d’Espagne. La centrale solaire en a détruit la moitié. Trouvé en pleine floraison le 21 août 2014 (43° 16' 25.06" N / 6° 1' 36.61" E).Pinacees-Cedrus-deodara-Cedre-de-lHimalaya-T1Le Cèdre de l’Himalaya (Cedrus deodara) est un arbre légèrement pleureur avec des aiguilles assez longues vert pomme assez clair. Trouvé au bord de la piste de la Marseillais montant de la RD2 à Petit Agni à Méounes (43° 16' 47.42" N / 5° 56' 55.51" E).Pinacees-Larix-decidua-Meleze-dEurope-T1Le Mélèze d’Europe (Larix decidua) est encore un arbre importé. Une petite forêt entoure l’ancienne grande ferme de Valbelle sans doute introduit à l’époque par les habitants du lieu, arbres en provenance des Alpes, le Queyras par exemple où ils pullulent. Trouvé le 21 mai 2018 à Méounes (ferme de Valbelle) dans la domaniale (43° 14' 40.93" N / 5° 57' 37.80" E).Pinacees-Pinus-halepensis-subsp.-brutia-Pin-dAlep-T1-Le Pin d’Alep (Pinus halepensis subsp. brutia) est le conifère le plus courant dans le département. Il en existe deux sous-espèces, l’une avec la pigne souvent tordue et pendant au bout d’un assez long pédicule (subsp. halepensis), l’autre a la pigne droite accrochée à un pédicule court. Ici c’est la seconde sous-espèce qui a été photographiée les 1 septembre 2014 et 1 avril 2015 près du nouveau château d’eau à Néoules (43° 18' 7.69" N / 6° 1' 7.43" E).Pinacees-Pinus-halepensis-parasite-Balai-de-sorciere-sur-pin-dAlep-T1Un parasite attaque parfois ces pins pour former une boule d’aiguilles fines appelée « balai de sorcière » et pouvant vivre des dizaines d’années. L’un deux à Néoules au lieu-dit du « Pin qui fait la boule » a vécu une bonne quarantaine d’années jusqu’à ce que quelqu’un le coupe. Celui rapporté ici est situé sur la commune de Méounes dans le Massif de Petit Agni, sur la piste de Pey Ferrier en descendant vers Vigne Groussière (43° 17' 7.10" N / 5° 58' 7.48" E), photo du 15 avril 2015.Pinacees-Pinus-nigra-subsp.-salzmannii-Pin-de-Salzmann-T1Le Pin de Salzmann (Pinus nigra subsp. salzmannii) est un arbre majestueux. Droit comme un « i » avec peu de branches et qui a été implanté plusieurs fois dans l’histoire pour la construction des mâts de la marine à voile. On en trouve une belle ancienne plantation au-dessus de la Chartreuse de Montrieux-le-Vieux à Méounes (43° 15' 45.29" N / 5° 57' 5.30" E). Je ne suis pas sûr qu’ils s’y reproduisent. Photo du 20 mai 2015.Pinacees-Pinus-pinaster-Pin-maritime-T1Le Pin maritime (Pinus pinaster) est moins répandu que le pin d’Alep car il a dû se remettre d’une maladie qui en a détruit la plupart dans les années 70. Il est très facile à reconnaître car il fait des cônes (pignes) énormes et est plus robuste que le pin d’Alep. Celui représenté est sur le plateau de Grand Agni sur la limite entre La Roquebrussanne et Mazaugues où ils sont nombreux (43° 18' 54.16" N / 5° 56' 38.58" E). Vu le 15 novembre 2012.Pinacees-Pinacees-Pinus-pinea-Pin-parasol-ou-pignon-T1Le Pin parasol ou Pin pignon (Pinus pinea) très courant autour du port de Hyères a aussi été planté dans de nombreux endroits. Les protestants lorsqu’ils étaient pourchassés en plantaient un ou deux devant leur maison en signe de reconnaissance pour que si l’un d’eux était menacé il puisse y trouver refuge. Il est très facile à reconnaître par sa forme en parasol. Vu le 29 janvier 2022 au cimetière de Néoules (43° 18' 50.38" N / 6° 0' 55.84" E).Pinacees-Pinus-sylvestris-Pin-sylvestre-T1Le Pin sylvestre (Pinus sylvestris) est un arbre assez commun dès qu’on monte en altitude. Il est reconnaissable à ses très petites pignes et à l’écorce presque rouge de son tronc. Il a de très courtes aiguilles. Trouvé en bord de route de la corniche entre Aiguines et Les Cavaliers les 10 et 24 mai 2015 (43° 6' 25.54" N / 6° 15' 26.99" E) mais j’en ai observé beaucoup à Petit Agni à Méounes.Cupressacees-Cupressus-macrocarpa-Cypres-de-Monterey-T1Le Cyprès de Monterey ou de Lambert (Cupressus macrocarpa) se reproduit facilement même si c’est un arbre importé à l’origine. J’ai vu naître et grandir celui qui est représenté dans ma propriété au milieu des vignes au bord de l’Issole dans la plaine entre Néoules et La Roquebrussanne au lieu-dit les Blancannes (43° 19' 7.90" N / 6° 0' 0.57"E). Il a aujourd’hui près de 40 ans et est le fruit d’une graine provenant d’un de ses voisins. Il est surtout reconnaissable à la forme désordonnée de ses branches à la différence des autres cyprès en forme de pinceau. Photographié les 26 avril 2016 et 28 mars 2019.Cupressacees-Cupressus-sempervirens-Cypres-de-Provence-T1Le Cyprès de Provence (Cupressus sempervirens) est encore plus répandu que le précédent bien qu’il soit, je pense, toujours planté, je n’en ai jamais vu naître spontanément. Ils sont reconnaissables à leur forme en pinceau élargi (les très fins dits de Toscane sont une sous-espèce). Vu le 29 janvier 2022 dans mon jardin à Néoules (43° 18' 31.46" N / 6° 1' 25.46" E).Cupressacees-Juniperus-communis-subsp.-communis-Genevrier-commun-T1Le genévrier commun (Juniperus communis subsp. communis) est un arbuste qui pousse partout en zone calcaire. J’en ai plusieurs qui poussent spontanément dans mon jardin. Ses petites baies violettes à maturité font le délice de beaucoup de plats. Son feuillage, plutôt ses aiguilles, sont très piquantes. Vu les 24 janvier, 13 avril et 13 août 2010 dans mon jardin de Néoules (43° 18' 32,70" N / 6° 1' 23,33" E). Leur durée de vie moyenne est assez courte de l’ordre de la dizaine d’années.Cupressacees-Juniperus-oxycedrus-subsp.-oxycedrus-Cade-T1Le Cade (Juniperus oxycedrus subsp. oxycedrus), comme le précédent, est très répandu, il pousse aussi spontanément dans mon jardin. Il se différencie par ses baies plus grosses devenant brune-clair à maturité et souvent par sa plus grande taille. Les baies contiennent une huile largement utilisée par le passé soit pour soigner les pieds des ovins et caprins, soit la peau des humains, soit rentrant dans la composition de la glu. On trouve encore de nombreux fours à cade dans nos collines où cette huile y été distillée. Photographié le 20 avril 2016 au Petit Laoucien à La Roquebrussanne (43° 19' 53.74" N / 6° 1' 7.06" E).Cupressacees-Juniperus-phoenicea-subsp.-phoenica-Genevrier-de-Phenicie-T1Le Genévrier de Phénicie (Juniperus phoenicea subsp. phoenica) ressemble plus à un petit cyprès qu’à un genévrier. Ses feuilles ne piquent pas, seuls ses fruits (baies) brunes ressemblant au cade rappellent qu’il est un genévrier. Il s’agit plutôt d’un arbuste. Les experts en histoire de l’art pensent que c’est à partir de sa sève qui suinte spontanément au printemps que les artistes italiens de la Renaissance fabriquaient leur vernis (Léonard de Vinci). Vu le 5 septembre 2012 au lieu-dit le Jas de Fournière dans le massif de la Verrerie à Néoules (43° 17' 9.42" N / 6° 1' 40.35" E).Cupressacees-Juniperus-phoenica-subsp.-turbinata-Genevrier-de-mer-T1Le Genévrier de mer (Juniperus phoenica subsp. turbinata) est plus touffu et plus étendu que l’autre subsp. mais reste assez proche. Trouvé le 6 mars 2022 sur l’île de Gaou à Six-Fours (43° 4' 9.69" N / 5° 47' 25.12" E).Taxacees-Taxus-baccata-If-T1L’if (Taxus baccata) est peu courant dans nos collines. On le trouve dans les ubacs frais et humides. À l’état sauvage, je n’en ai trouvé qu’un dans le vallon du Vallat dans le col de St-Julien sur la commune de La Celle, après la grande épingle dessous le croisement menant à Mazaugues (43° 22' 25.27" N / 5° 58' 24.45" E), le 6 avril 2016. Les photos du fruit ont été prises sur le grand if planté sur la place de la Mairie de Méounes.Aracees-Arisarum-vulgare-Capuchon-de-moine-noir-T1Le Capuchon-de-moine (Arisarum vulgare) est une plante très commune sur la Côte varoise, elle est même parfois envahissante et résiste à l’invasion de l’Oxalis pied-de-chèvre venu d’Afrique du Sud en train d’appauvrir une grande surface de notre Côte. J’ai cependant observé un détail qu’aucune flore ne souligne. Le capuchon peut être soit noir sur le dessus et rayé de vert sur la partie cylindrique, soit rouge sur le dessus et rayé de jaune-orangé sur la parte cylindrique. Peut-on parler de sous-espèces ou de simples variétés ? Le noir est très courant et celui rapporté a été vu le 15 janvier 2022 à la plage du Layet au Lavandou (43° 8' 52.77" N / 6° 25' 11.75" E) et le rouge très rare le 10 mars 2015 au Cap Sicié sous le premier parking à gauche au-dessus de la plage du Bœuf, en montant la D2816 depuis Fabregas (43° 3' 57.09" N / 5° 52' 1.18" E). Il faut aussi remarquer que les feuilles sont différentes, grandes et vert-foncé pour le noir, et beaucoup plus petites et jaunâtres veinées de vert pour le rouge. La jointure de la tige avec la feuille est plus proche du bord de la feuille, moins centrée, sur le rouge, les oreillettes de la feuille sont plus courtes.Aracees-Arisarum-vulgare-Capuchon-de-moine-rouge-T1Le Capuchon-de-moine (Arisarum vulgare) est une plante très commune sur la Côte varoise, elle est même parfois envahissante et résiste à l’invasion de l’Oxalis pied-de-chèvre venu d’Afrique du Sud en train d’appauvrir une grande surface de notre Côte. J’ai cependant observé un détail qu’aucune flore ne souligne. Le capuchon peut être soit noir sur le dessus et rayé de vert sur la partie cylindrique, soit rouge sur le dessus et rayé de jaune-orangé sur la parte cylindrique. Peut-on parler de sous-espèces ou de simples variétés ? Le noir est très courant et celui rapporté a été vu le 15 janvier 2022 à la plage du Layet au Lavandou (43° 8' 52.77" N / 6° 25' 11.75" E) et le rouge très rare le 10 mars 2015 au Cap Sicié sous le premier parking à gauche au-dessus de la plage du Bœuf, en montant la D2816 depuis Fabregas (43° 3' 57.09" N / 5° 52' 1.18" E). Il faut aussi remarquer que les feuilles sont différentes, grandes et vert-foncé pour le noir, et beaucoup plus petites et jaunâtres veinées de vert pour le rouge. La jointure de la tige avec la feuille est plus proche du bord de la feuille, moins centrée, sur le rouge, les oreillettes de la feuille sont plus courtes.Aracees-Arum-italicum-Arum-dItalie-T1L’Arum d’Italie (Arum italicum) est une plante très commune que l’on trouve un peu partout. Ses grandes feuilles vertes veinées de blanc et ses fruits rouges sont très décoratifs. Mais ATTENTION toute ingestion d’une partie de la plante ou des baies entraîne une tuméfaction très grave de la bouche et du reste du tube digestif et peut être mortelle. Vu le 4 juillet 2009 dans ma propriété aux Blancannes à La Roquebrussanne (43° 19' 8.33" N / 6° 0' 0.63" E).Aracees-Lemna-minor-Petite-lentille-deau-T1La Petite lentille d’eau (Lemna minor) ne ressemble en rien à ces belles fleurs originales munies de spathes. C’est une toute petite plante flottant en groupe resserré à la surface de petites mares et dont les racines sont plongées dans l’eau. J’ai trouvé celle rapportée le 26 avril 2019 dans un trou plein d’eau sur les larges rochers plats du bord du ruisseau alimentant le lac des Escarcets au Cannet-des-Maures dans la réserve nationale qui a brulé lors de l’été 2021 (43° 20' 14.34" N / 6° 24' 44.11" E).Aracees-Zantedeschia-aethiopica-Richarde-ou-Calla-T1La Ricarde ou Calla (Zantedeschia aethiopica) est normalement une plante cultivée utilisée dans les bouquets des fleuristes. Celle rapportée est née d’un vieux cimetière abandonné sur Port-Cros et vit et se reproduit d’année en année. Trouvée le 21 avril 2015 au bord du sentier conduisant du village à La Palud (43° 0' 36.15" N / 6° 23' 9.01" E).Alimastacees-Alisma-plantago-aquatica-Plantain-deau-T1Le Plantain d’eau (Alisma plantago-aquatica) est une plante relativement fréquente au bord ou dans ces lacs. Celle qui est présentée a été trouvée les 5 juin 2018 et 11 juin 2019 au Lac Redon sec (43° 20' 42.32"N / 6° 14' 11.36" E). Il y a peu de fleurs à trois pétales et il est donc assez facile de la reconnaître.Butomacees-Butomus-umbellatus-Jonc-fleuri-T1Cette famille est réduite à la plus simple expression. Une seule espèce existe en France. En fait, il s’agit d’un jonc fleuri. Le Jonc fleuri (Butomus umbellatus) est une fleur rare dans le département et très belle. Elle n’est connue qu’autour des lac Redon à Flassans et Gavoty à Besse (voir FVV). Très facile à reconnaître car unique par sa forme et ses couleurs. Je l’ai trouvée le 5 juin 2018 au Lac Redon (43° 20' 42.32"N / 6° 14' 11.36" E).Posidoniacees-Posidonia-oceanica-Posidonie-T1Encore une famille ne comportant qu’une seule espèce mais qui joue un rôle fondamental dans la vie marine de la côte méditerranéenne. Elle abrite des dizaines de poissons et mollusques dont certains se nourrissent de cette plante en les « broutant ». Après les tempêtes d’hiver, d’immenses quantités de feuilles et de rhizomes morts sont déposés sur les plages en les recouvrant d’un manteau noir pouvant dépasser le mètre d’épaisseur. La Posidonie (Posidonia oceanica) est présente quasi partout le long de la Côte. Celle retenue a été photographiée le 17 juin 2018 au Port du Niel sur la presqu’île de Giens (43° 2' 9.87" N / 6° 7' 38.85" E).Ruppiacees-Ruppia-maritima-Ruppie-maritime-T1l s’agit encore d’une famille à peu d’espèces françaises. Seule deux sont connues et vivent dans les eaux saumâtres des bords de mer. Elles sont difficiles à voir car très petites et très fines. La Rupelle maritime (Ruppia maritima) a des feuilles très étroites et c’est le principal critère de reconnaissance par rapport à l’autre espèce. Trouvée le 26 mai 2019 dans les marais salant des Vieux Salins de Hyères, bien qu’enclavés dans la commune de La Londe (43° 7' 1.50" N / 6° 13' 14.90" E).Dioscoreacees-Dioscorea-communis-Tamier-ou-herbe-aux-femmes-battues-T1Une seule espèce constitue cette famille en France, mais celle-ci est célèbre. Depuis la nuit des temps, bien qu’étant très toxique, les racines cuites de cette plante sont utilisées sous forme de cataplasme pour soigner les hématomes fermés (les bleus) mais pas les plaies ouvertes. Son ingestion peut être très dangereuse et même entraîner la mort. Le Tamier ou Herbe des femmes battues (Dioscorea communis) a une particularité, elle est la seule plante dans la très vaste classe des monocotylédones (une seule feuille (cotylédon) apparaît au moment de la germination de la graine) à avoir les nervures des feuilles non parallèles. C’est une plante pseudo-grimpante. Je l’ai trouvée en plusieurs endroits. Le 10 mai 2018 auprès de la source située au-dessus de la Chartreuse de Montrieux-le-Jeune à Méounes, elle était en bouton (photos de gauche) (43° 15' 13.52" N / 5° 58' 1.45" E). Le 7 juin 2017 au Plan d’Aups au bord de la route conduisant à Mazaugues (photos de droite avec fleurs et fruits) (43° 21' 4.01" N / 5° 49' 16.95" E).Colchicacees-Colchicum-longifolium-Colchique-de-Naples-T1La Colchique de Naples (Colchicum longifolium) fleurit à l’automne presque partout sortant de terre le matin pour disparaître le soir. Pas de feuille visible au moment de la floraison. Elle est difficile à distinguer de l’espèce C. autumnale. Certains matins frais de septembre et d’octobre, les collines néoulaises sont recouvertes de milliers de ces fleurs. Celle rapportée a été photographiée le 4 septembre 2018 près du Jas de Carognon à Néoules (43° 17' 6.54" N / 6° 2' 59.02" E).Smilacacees-Smilax-aspera-var.-aspera-Salsepareille-T1Cette famille est aussi très restreinte en France et ne contient qu’une espèce et deux sous-espèces ou plutôt variétés. La salsepareille, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est célèbre à plusieurs titres. D’abord elle est la nourriture des « Strumpfs » héros bleus de la bande dessinée. Mais surtout, c’est l’ennemi du promeneur qui s’écarte de la sente dans la garrigue. Lorsque j’étais jeune, je grimpais un matin dans le vallon de Bramapan à Méounes quand je suis tombé dans un petit ravin couvert de salsepareille. Je n’avais ni couteau ni sécateur. Il m’a fallu près de quatre heures pour parcourir quatre ou cinq mètres tant j’étais tenu prisonnier par cette horrible plante. Ses feuilles, ses tiges sont couvertes d’épines en crochet et ses tiges sont impossible à rompre à la main. On sort écorché vif d’une telle aventure ! La salsepareille (Smilax aspera var. aspera) est la variété la plus répandue. Elle pousse à peu près partout en Provence. C’est une plante grimpante s’accrochant avec des vrilles et pouvant monter à plus de 3 m de haut. Photos prises les 21 juin 2008 et 26 décembre 2008 dans mon jardin à Néoules où l’on voit les feuilles et les fruits, de petites baies rouges (43° 18' 31.46" N / 6° 1' 25.46" E).Smilacacees-Smilax-aspera-var.-mauritanica-Salsepareille-sans-epine-T1La salsepareille sans épine (Smilax aspera var. mauritanica) qui comme son nom l’indique n’a pas ou très peu d’épines. On la trouve sur la Côte mais elle est rare. La plante a été trouvée le 15 janvier 2022 à divers endroits près de la plage du Layet au Lavandou (43° 8' 52.49" N / 6° 25' 11.69" E). Les fruits sont moins ronds que sur l’espèce précédente et les feuilles sont beaucoup plus grandes.Liliacees-Fritillaria-involucrata-Fritillaire-a-involucre-T1La Fritillaire à involucre (Fritillaria involucrata) ressemble à une tulipe avec la tête en bas. Les feuilles sont fines, sans nervure et bien écartées, la grosse fleur est verdâtre parsemée de tâche rouge-brun en damier. Ce damier presque parfait est étonnant. Une tâche sombre à la base intérieure des pétales. Trouvée le 24 avril 2016 à Vérignon en prenant le chemin à la sortie du village montant vers la chapelle St-Priest (43° 39' 5.75" N / 6° 16' 24.40" E).Liliacees-Fritillaria-tubiformis-subsp.-tubiformis-Fritillaire-du-Dauphine-T1La Fritillaire du Dauphiné (Fritillaria tubiformis subsp. tubiformis) a des feuilles larges et une grosse fleur rouge Bordeaux avec des reflets gris à l’extérieur, et l’on peut voir par transparence le réseau en damier. Elle n’a pas de tâche sombre à la base des pétales. Trouvée le 3 juin 2018 au sommet du Lachens dans la dépression entre la table d’orientation et les antennes sur les anciennes pistes de ski sur la commune de la Roque-Esclapon (43° 44' 49.41" N/ 6° 39' 21.45" E).Liliacees-Gagea-pratensis-Gagee-des-pres-T1La Gagée des prés (Gagea pratensis) est à peu près répartie dans tout le département. Ce genre Gagea est compliqué car rien que dans le Var il a été observé neuf espèces (voir FVV). C’est une fleur jaune dressée mais assez basse et assez facile à reconnaître car le bout des pétales est teinté de marron. Le problème est qu’elle ne refleurit pas chaque année ? Celle rapportée a été observée le 18 mars 2014 juste sous le Jas de Carognon, entre la piste et le Jas, à Néoules (43° 17' 6.21" N / 6° 2' 47.52" E). J’en ai observé plusieurs le 21 mai 2018 dans la pelouse devant la ferme de la Grande Forêt à Aiguines (43° 44' 7.14" N / 6° 20' 15.63" E).Liliacees-Lilium-candidum-Lis-blanc-T1Le Lis blanc (Lilium candidum) est une des plus belles fleurs mais très rare à l’état sauvage. C’est le symbole de la royauté française. Je ne l’ai rencontrée qu’une fois, le 6 juin 2018, dans une lande inculte près de la route D562 avant le second rond-point de Montauroux en venant du lac de St-Cassien (43° 36' 4.04" N/ 6° 46' 51.57" E).Liliacees-Lilium-martagon-Lis-martagon-var.-tachete-T1Le Lis martagon (Lilium martagon) tacheté est une grande fleur superbe relativement commune dans le Var. Elle me pose cependant un petit problème de variété. Une seule espèce est connue, cependant j’ai souvent observé deux variétés de couleurs. L’une classique rose avec des papilles de couleur pourpre (voir FFMC) la plus commune, et l’autre beaucoup plus rare, rose uni avec que de très rares papilles ou pas de papilles du tout. La première variété a été trouvée en de nombreux endroits, ici le 26 juin 2014 dans le vallon du Vallat au col de St-Julien sur la commune de La Celle (43° 22' 25.02" N / 5° 58' 23.76" E) ; ces plantes refleurissent chaque année. Observée aussi sur le plateau de Grand Agni commune de Mazaugues (43° 19' 21.95" N / 5° 54' 57.75" E). En revanche, la variété rose unie n’a été observée qu’à l’entrée des gorges du Caramy sur la commune de Tourves (43° 23' 17.91" N / 5° 55' 49.07" E) le 19 juin 2020.Liliacees-Lilium-martagon-Lis-martagon-var.-rose-uni-T1Le Lis martagon (Lilium martagon) tacheté est une grande fleur superbe relativement commune dans le Var. Elle me pose cependant un petit problème de variété. Une seule espèce est connue, cependant j’ai souvent observé deux variétés de couleurs. L’une classique rose avec des papilles de couleur pourpre (voir FFMC) la plus commune, et l’autre beaucoup plus rare, rose uni avec que de très rares papilles ou pas de papilles du tout. La première variété a été trouvée en de nombreux endroits, ici le 26 juin 2014 dans le vallon du Vallat au col de St-Julien sur la commune de La Celle (43° 22' 25.02" N / 5° 58' 23.76" E) ; ces plantes refleurissent chaque année. Observée aussi sur le plateau de Grand Agni commune de Mazaugues (43° 19' 21.95" N / 5° 54' 57.75" E). En revanche, la variété rose unie n’a été observée qu’à l’entrée des gorges du Caramy sur la commune de Tourves (43° 23' 17.91" N / 5° 55' 49.07" E) le 19 juin 2020.Liliacees-Lilium-pomponium-Lis-turban-T1Le Lis turban (Lilium pomponium) est à mes yeux l’une des deux plus belles fleurs du Var. Je l’ai considérée comme très rare pendant longtemps en en ayant découvert qu’un plant avec une seule fleur le 20 juin 2020 au-dessus de la route joignant Brenon à Jabron avant le pont conduisant au Bourguet (43° 46' 5.28" N / 6° 31' 43.38" E). Et puis le 16 juin 2021, je me suis trouvé en présence d’une quarantaine de plants ayant chacun trois à cinq fleurs en aval du pont de l’Evescat sur le Jabron, tant sur la rive droite qu’au-delà du canyon sur la rive gauche (43° 45' 17.34" N / 6° 30' 45.91" E). Les fleurs sont sur la frontière Le Bourguet et Comps.Liliacees-Tulipa-sylvestris-subsp.-australis-Tulipe-australe-T1La Tulipe australe (Tulipa sylvestris subsp. australis) est une petite plante avec une ou deux feuilles apparentes et qui pousse isolément. Ses trois sépales extérieurs sont teintés de rouge et les trois intérieures sont bien plus grandes. Cela correspond assez bien à la définition de FFMC. Trouvée le 8 mai 2013 au Jas de Carognon à Néoules (43° 16' 58.56" N / 6° 2' 39.98" E).Liliacees-Tulipa-sylvestris-subsp.-sylvestris-Tulipe-des-bois-T1La Tulipe des bois (Tulipa sylvestris subsp. sylvestris) est beaucoup plus grosse et plus grande que la précédente. Les feuilles sont plus nombreuses, ici quatre feuilles, et plus larges. La variété présentée est unicolore d’un jaune d’or (légère rayure verte à l’extérieur). Trouvée le 15 avril 2018 dans la domaniale de La Colle du Rouet au Muy au bord de la piste de Palayson (43° 29' 5.44" N / 6° 36' 42.93" E).Orchidacees-Anacamptis-champagneuxii-Orchis-de-Champagneux-T1L’Orchis de Champagneux (Anacamptis champagneuxii) est une petite orchidée assez rare, mauve à violet avec ici seulement trois fleurs. Je ne l’ai observée que deux fois, sur l’île de Port-Cros au-dessus de la Palud, mais je n’ai malheureusement pas noté la date, et celle présentée, trouvée le 21 avril 2018 sur la route menant à la ferme Lambert dans la domaniale de Collobrières (43° 13' 54.77" N / 6° 21' 4.49" E) en montant de vallon de Lambert après la grande épingle à droite en venant de la Croix d’Anselme.Orchidacees-Anacamptis-coriophora-Orchis-punaise-T1L’Orchis punaise (Anacamptis coriophora) est une très belle orchidée rouge, il y en a peu de cette couleur, qui exhale une odeur très désagréable de punaise des bois. Cette odeur permet de la distinguer de l’orchis à odeur de vanille. J’en ai trouvé plusieurs pieds le 3 juin 2018, à la patte d’oie entre les D21 et D25, peu avant d’arriver à La Bastide en venant de Comps (43° 43' 16.09" N / 6° 35' 57.25" E) sur la commune de La Roque-Esclapon. Je l’ai retrouvée les années suivantes toujours au même endroit.Orchidacees-Anacamptis-fragrans-Orchis-a-odeur-de-vanille-T1L’Orchis à odeur de vanille (Anacamptis fragrans) ressemble beaucoup à l’orchis punaise avec cependant un peu plus de fleurs sur l’épi et de couleur plus claire. Mais il est facile de la reconnaître à cause de l’odeur de vanille qu’elle dégage. Je n’ai trouvé cette orchidée qu’une fois, mais alors en quantité, plus de 100 pieds rassemblés sur une petite surface. J’ai beau revenir presque chaque jour à la saison au même endroit, je ne l’ai plus jamais revu et pourtant le terrain n’a pas été modifié. Trouvé le 4 juin 2018 au bord de la piste menant à la Verrerie à Néoules, 50 m à gauche avant le lieu-dit l’Arrosoir (43° 17' 5.98" N / 6° 1' 30.65" E).Orchidacees-Anacamptis-morio-subsp.-morio-Orchis-bouffon-T1L’Orchis bouffon (Anacamptis morio subsp. morio) est assez commune. Elle est relativement maigre et est de hauteur variable. Elles sont très nombreuses sur la butte où les tireurs à l’arc placent leurs cibles au parking situé juste après l’ancienne ferme des tortues à Gonfaron sur la D75 (43° 19' 8.05" N / 6° 19' 17.59" E). Trouvée le 30 avril 2016 et revue chaque année.Orchidacees-Anacamptis-morio-subsp.-picta-Orchis-peint-T1L’Orchis peint (Anacamptis morio subsp. picta) est beaucoup plus rare que l’orchis bouffon et j’en ai trouvé deux variétés, l’une mauve, et l’autre presque blanche. La première, mauve assez soutenu, a été trouvée le 14 mai 2017 au bord de la route des Crêtes Marc Robert Allemands dans l’épingle point de vue peu après l’embranchement de la piste Vaumiane en venant de ND des Anges à Gonfaron et en allant vers le col des Fourches (43° 17' 11.14" N / 6° 18' 50.03" E). Lieu très intéressant où je trouve régulièrement plantes et insectes.Orchidacees-Anacamptis-morio-subsp.-picta-Orchis-peint-forme-claire-T1J’ai trouvé la seconde variété très claire le 12 mai 2020 au parking des tireurs à l’arc à Gonfaron (voir ci-dessus l’orchis bouffon) et sur la même butte (43° 19' 8.55" N / 6° 19' 15.16" E).Orchidacees-Anacamptis-pyramidalis-Orchis-pyramidal-T1L’Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis) est sûrement l’orchidée la plus commune du département. On la trouve partout et j’en ai plus de cent pieds chaque année dans mon jardin. Elle est très facile à reconnaître avec ses petites fleurs entassées sous forme de pyramide. Sa couleur peut varier du mauve au rose. Vue le 25 mai 2010 dans mon jardin à Néoules (43° 18' 32,70" N / 6° 1' 23,33" E).Orchidacees-Barlia-robertiana-Barlie-de-Robert-var.-rose-T1La Barlie de Robert (Barlia robertiana) est au moins aussi courante que l’orchis pyramidal. C’est une grande plante aux feuilles larges, très précoce parfois en fleur dès février. J’en ai des dizaines de pieds dans mon jardin. Elle est rose à mauve et j’en ai trouvé une presque albinos au Cap Sicié. La première variété vue le 28 février 2010 dans mon jardin à Néoules (43° 18' 32,70" N / 6° 1' 23,33" E).Orchidacees-Barlia-robertiana-Barlie-de-Robert-var.-blanche-T1Et voici la forme presque albinos trouvée le 14 mars 2017 au Cap Sicié en contre-bas de la piste de la batterie de Peyras à mi-chemin entre la D2816 et la batterie dans un virage à droite (43° 3' 43.40" N / 5° 51' 26.07" E). Je la retrouve chaque année au même endroit.Orchidacees-Cephalanthera-damasonium-Cephalanthere-de-Damas-T1Le Céphalanthère de Damas (Cephalanthera damasonium) est probablement le plus rare des céphalanthères. Il ressemble à l’autre céphalanthère blanc mais a des feuilles larges. Il aime les coins les plus froids. Je ne l’ai trouvé qu’à deux endroits. D’abord au vallon de la Baume à Néoules le 21 mai 2013 (43° 18' 8.16" N / 6° 1' 43.94" E), et celui sur les photos le 6 mai 2018, à 300 m au-dessus de la Chartreuse de Montrieux proche de la piste menant à Valbelle (43° 15' 21.98" N / 5° 57' 52.44" E).Orchidacees-Cephalanthera-longifolia-Cephalanthere-a-feuilles-en-epee-T1Le Céphalanthère à feuilles en épée (Cephalanthera logifolia) est très courant à tel point que certains le ramassent comme un faux muguet ! Il est très reconnaissable avec ses feuilles longues et fines en forme d’épée d’où son nom. Je l’ai rencontré un peu partout et ici le 5 mai 2014 juste sous le Jas de Carognon vers la piste des Esplanettes (43° 17' 6.06" N / 6° 2' 49.01" E).Orchidacees-Cephalanthera-rubra-Cephalanthere-rouge-T1Le Céphalanthère rouge (Cephalanthera rubra) est le céphalanthère le plus courant à Néoules comme ailleurs. Il est facile à repérer par sa couleur. Les plus beaux exemplaires en taille ont été trouvés près de la glacière Pivaux à Mazaugues (43° 21' 5.75" N / 5° 56' 8.13" E), ou ici sur la photo le 18 mai 2018 près de Valbelle à Montrieux au bord de la piste, il mesurait près d’un mètre de haut (43° 14' 47.58" N / 5° 56' 8.13" E).Orchidacees-Dactylorhiza-fuchsii-Dactylorhize-de-Fuchs-var.-mauve-T1La Dactylorhize de Fuchs (Dactylorhiza fuchsii) mauve est une belle orchidée mais assez polymorphe et qui nécessite donc une présentation de plusieurs types, peut-on parlé de variétés ? Comme le soulignent les auteurs de FFMC, les analyses biomoléculaires des orchidées ne sont pas trop avancées alors qu’elles seraient nécessaires pour mieux les identifier et suivre leur évolution et leurs hybridations. La D. de Fuchs de référence est mauve-rosée soutenu marquée de tâches en forme de trait plus sombre mais de même teinte. Elle a de grandes feuilles ponctuées de tâches sombres. Trouvée le 3 juin 2018 à la patte d’oie entre les D21 et D25, peu avant d’arriver à La Bastide en venant de Comps (43° 43' 16.44" N / 6° 35' 55.39" E) sur la commune de La Roque-Esclapon.0063-Orchidacees-Dactylorhiza-fuchsii-Dactylorhize-de-Fuchs-var.-blanche-T1Orchidacees-Dactylorhiza-fuchsii-hypochrome-Dactylorhize-de-Fuchs-var.-hypochrome-T1Le même jour et au même endroit j’en ai trouvé une beaucoup plus claire quasiment blanche (43° 43' 16.44" N / 6° 35' 55.39" E).Orchidacees-Dactylorhiza-maculata-Dactylorhize-tachete-T1Une troisième plante dite hypochrome où même la plupart des tâches a disparu. Elle a été trouvée le 22 juin 2020 au Bourguet (43° 46' 1.78" N / 6° 31' 13.41" E) sous le pont qui enjambe le Jabron en aval du village.Orchidacees-Dactylorhiza-majalis-Orchis-de-mai-T1L’Orchis de mai (Dactylorhiza majalis) confirme que ce genre d’orchidée est assez polymorphe. La première plante présentée peut être considérée comme la référence. Trouvée le 15 juin 2013 aux abords du petit chemin de planches descendant de la piste conduisant à la glacière Pivaut de Mazaugues vers le chemin de planche inférieur (43° 21' 9.61" N / 5° 51' 6.17" E).Orchidacees-Dactylorhiza-majalis-Orchis-de-mai-hyperchrome-T1Quelques mètres plus bas dans la zone marécageuse dessous le chemin de planches inférieur, j’ai trouvé le 21 mai 2017 soit quatre ans plus tard, la forme hyperchrome de l’Orchis de mai (43° 21' 9.10" N / 5° 51' 8.71" E).Orchidacees-Dactylorhiza-sambucina-Orchis-sureau-var.-creme-T1L’Orchis sureau variété crème (Dactylorhiza sambucina) participe encore au polymorphisme, encore plus exacerbé car ici on arrive au stade de la variété. Cette orchidée est rare, je ne l’ai trouvé qu’une fois le 13 mai 2013 le long du sentier qui monte au Paradis à la Ste-Baume dessous le pas de l’Aï et au-dessus de l’arbre mort (43° 20' 35.12" N / 5° 48' 39.87" E) aux confins de la commune du Plan-d’Aups.Orchidacees-Dactylorhiza-sambucina-Orchis-sureau-var.-rouge-T1L’Orchis sureau variété rouge (Dactylorhiza sambucina) est plus commune. J’en ai trouvé le 10 mai 2018, une bonne dizaine de plants au bord de la route D95 entre Mazaugues et le Plan-d’Aups environ 500 m après la Maison forestière en allant vers Mazaugues (43° 20' 17.00" N / 5° 46' 36.95" E).Orchidacees-Epipactis-helleborine-subsp.-helleborine-Epipactis-a-larges-feuilles-var.-rouge-T1L’Épipactis à larges feuilles variété rouge (Epipactis helleborine subsp. helleborine) appartient à un genre aussi difficile à cause de toute les sous-espèces et variétés. Très haute plante à fleurs relativement petites. Trouvée le 14 juin 2015 dans un petit pré au bord de l’Issole à moins de 500 m de sa source sur la route D64 entre La Roquebrussanne et Mazaugues (43° 20' 27.28" N / 5° 56' 55.85" E), commune de Mazaugues.Orchidacees-Epipactis-helleborine-subsp.-helleborine-Epipactis-a-larges-feuilles-var.-verte-T1L’Épipactis à larges feuilles variété verte (Epipactis helleborine subsp. helleborine) est la même que la précédente sauf la couleur. Trouvée le lendemain 15 juin 2015 au même endroit (43° 20' 27.28" N / 5° 56' 55.85" E).Orchidacees-Epipactis-helleborine-subsp.-tremoisii-Epipactis-de-Tremois-T1L’Epipactis de Trémois (Epipactis helleborine subsp. tremoisii) est une fleur très rare dans le Var ; Pierre Michel Blais m’a indiqué qu’elle était très rarement observée dans le Var. Je l’ai trouvée le 19 juin 2016 au-dessus de la route D30 sur la commune de Montmeyan dans le premier grand virage à droite après la longue ligne droite conduisant vers Régusse (43° 38' 48.34" N / 6° 4' 54.19" E).Orchidacees-Epipactis-muelleri-Epipactis-de-Muller-T1L’Épipactis de Müller (Epipactis muelleri) est une plante rare. J’ai cru d’abord qu’il s’agissait d’un céphalanthère. Mon appareil est tombé en panne et n’ai pris qu’une photo. La petite feuille en haut au-dessus de la 2ème fleur est très importante pour la caractérisation. Je ne l’ai plus jamais revue. Trouvée le 26 juin 2014 dans le vallon du Vallat, Col de St-Julien commune de La CelleOrchidacees-Epipactis-palustris-Epipactis-des-marais-T1L’Épipactis des marais (Epipactis palustris) est aussi rare que le précédent mais j’en ai trouvé plusieurs pieds le 9 juillet 2020 dans une petite prairie d’altitude sur la droite de la D52a entre Châteauvieux et Les Demuèyes sur la commune de Châteauvieux (43° 47' 9.04" N / 6° 35' 59.27" E). Ils étaient plutôt dans le fossé humide alors que les très nombreuses autres orchidées étaient dans la prairie elle-même.Orchidacees-Gymnadenia-conopsea-Orchis-moustique-T1L’Orchis moustique (Gymnadenia conopsea) est une plante plus courante mais que j’ai découvert le même jour que la précédente (le 9 juillet 2020) et exactement au même endroit.Orchidacees-Gymnadenia-densiflora-Gymnadene-a-epi-dense-T1Le Gymnadène à épi dense (Gymnadenia densiflora) est une orchidée dont l’épi est très long et pourvu de nombreuses fleurs ce qui permet de l’identifier assez facilement. Je l’ai aussi trouvé le 9 juillet 2021 dans le petit pré de Chateauvieux (43° 47' 9.04" N / 6° 35' 59.27" E). Ce lieu est extraordinaire tant le nombre d’orchidées présentes est important en nombre et en espèces.Orchidacees-Himantoglossum-hircinum-Orchis-bouc-T1L’Orchis bouc (Himantoglossum hircinum) est une orchidée tout-à-fait originale dont les fleurs forment une espèce de guirlande. C’est en général une grande plante qui a la particularité de puer d’où son nom, le bouc n’étant pas réputé pour exhaler un doux parfum ! Elle pousse rarement seule et à l’endroit où je l’ai trouvé plusieurs années successivement, il y a toujours cinq à six pieds espacés sur une vingtaine de mètres. La première découverte a eu lieu le 3 juin 2017 le long du chemin qui joint la D23 entre Rians et Pourrières et l’entrée de la forêt domaniale de la Gardiole, peu avant le Puit de Rians. C’est un lieu très prolifique en termes de plantes. Dans un petit rayon de moins de 100 m, j’y ai fait de belles découvertes (43° 34' 5.95" N / 5° 44' 5.75" E).Orchidacees-Limodorum-avortivum-Limodore-a-feuilles-avortees-T1La Limodore à feuilles avortées (Limodorum avortivum) est une orchidée originale tant par le fait qu’elle ne porte pas de feuille que par la beauté de ses fleurs. C’est à mes yeux la plus belle des orchidées de la région. Elle sort de terre comme une asperge avec quelques écailles à la place des feuilles. J’en ai trouvé plusieurs qui dépassaient les 70 cm de haut avec de larges fleurs magnifiques. C’est principalement sur les terres acides des Maures qu’elles sont assez courantes. Trouvée de l’autre côté du ruisseau, au parking des tireurs à l’arc (ancienne ferme aux tortues) à Gonfaron (43° 19' 8.10" N / 6° 19' 19.80" E). Celle reportée a été trouvée le 21 mai 2018 en bord de piste conduisant de la Chartreuse de Montrieux à Valbelle dans le vallon avant de monter aux aiguilles, sur terre calcaire (43° 15' 8.30" N/ 5° 55' 55.72" E), sur la limite communale entre Signes et Méounes. Elle était impressionnante par sa taille.Orchidacees-Neotinea-maculata-Orchis-macule-T1L’Orchis maculé (Neotinea maculata) est une orchidée assez rare que je n’ai observée qu’une fois le 21 avril 2018, le long de la route forestière allant à la ferme de Lambert à Collobrières, juste avant l’épingle à droite qui monte au vallon de Lambert (43° 13' 56.29" N/ 6° 21' 3.02" E). C’est une plante aux fleurs ternes blanchâtres striées de vert et aux larges feuilles tâchées de gris sombre.Orchidacees-Neotinea-ustulata-Orchis-brule-T1L’Orchis brûlé (Neotinea ustulata) est assez courant et je l’ai rencontré dans presque tout le département. C’est une orchidée robuste aux grandes feuilles marquées de nervures longitudinales. Trouvée le 21 mai 2021 en amont du pont dit Romain (mais construit au XVIIè siècle) sur l’Artuby à la Souché commune de Comps, dans le pré longeant la rivière (43° 42' 58.11" N / 6° 31' 55.30" E).Orchidacees-Neotinea-ustulata-lusus-Orchis-brule-deforme-T1J’en ai trouvé une forme modifiée dite (Neotinea ustulata lusus), lusus signifiant forme inhabituelle, défaut de structure (dixit Pierre Michel Blais). Découverte le 14 juin 2018 dans le premier virage à gauche en prenant la route montant au Lachens au col de Clavel (43° 44' 57.61" N / 6° 37' 49.92" E).Orchidacees-Neottia-nidus-avis-Neottie-nid-doiseau-T1La Néottie nid-d’oiseau (Neottia nidus-avis) est une orchidée bizarre. En début de floraison elle est entièrement translucide, jaune pâle. De loin, je l’avais prise pour une orobanche ; elle n’avait pas de feuille visible. Je ne l’ai trouvée qu’une seule fois le 25 avril 2019 dans l’épingle de la piste montant à Valbelle à Méounes juste avant les aiguilles (43° 14' 52.54" N / 5° 55'5 5.97" E).Orchidacees-Ophrys-apifera-var.-apifera-Ophrys-abeille-var.-blanche-T1L’Ophrys abeille (Ophrys apifera var. apifera) blanche. Les trois sépales sont blancs teintés de vert, les pétales presque invisibles, les deux lobes latéraux très poilus pointent vers l’avant, le labelle avec une macule comme un large « cou » brun-rouge, supporté par un « soutien-gorge » brun bordé de blanc, le reste étant brun foncé, l’appendice marqué par un accent circonflexe verdâtre. Trouvé le 31 mai 2013 dans un petit champ exactement sur la frontière entre Néoules et Garéoult, au chemin de l’Issole, mais la fleur sur Garéoult ! (43° 18' 52.50" N / 6° 2' 37.48" E).Orchidacees-Ophrys-apifera-var.-apifera-Ophrys-abeille-var.-mauve-T1L’Ophrys abeille (Ophrys apifera var. apifera) mauve. Les trois sépales sont mauves, les pétales presque invisibles, les deux lobes latéraux très poilus pointent vers l’avant, le labelle avec une macule comme un large « cou » brun-rouge, supporté par un « soutien-gorge » brun bordé de blanc, le reste étant brun foncé avec deux tâches vertes, l’appendice absent. Trouvé le 31 mai 2013 dans un petit champ exactement sur la frontière entre Néoules et Garéoult, au chemin de l’Issole, mais la fleur sur Garéoult ! (43° 18' 52.50" N / 6° 2' 37.48" E).Orchidacees-Ophrys-apifera-var.-apifera-Ophrys-abeille-var.-rose-T1L’Ophrys abeille (Ophrys apifera var. apifera) rose. Les trois sépales sont roses, les pétales presque invisibles, les deux lobes latéraux très poilus plus larges qu’avec les autres couleurs, le labelle avec une macule comme un large « cou » brun-rouge, supporté par un « soutien-gorge » brun bordé largement de crème, le reste étant brun foncé avec une tâche jaunâtre, l’appendice absent. Trouvé le 31 mai 2013 dans un petit champ exactement sur la frontière entre Néoules et Garéoult, au chemin de l’Issole, mais la fleur sur Garéoult ! (43° 18' 52.50" N / 6° 2' 37.48" E).Orchidacees-Ophrys-apifera-var.-aurita-Ophrys-abeille-a-longs-petales-T1L’Ophrys abeille à longs pétales (Ophrys apifera var. aurite) mauve. Les trois sépales sont mauves, les petits pétales verts et bien visibles (c’est ça qui confirme la variété aurite), les deux lobes latéraux poilus en forme d’oreille, le labelle avec une macule comme un large « cou » brun-rouge, surmontant un col brun largement bordé de crème, le reste étant brun foncé, l’appendice absent. Trouvé le 1er juin 2020 près de la glacière de Pivaux à Mazaugues à quelques mètres de la route en face le parking (43° 21' 8.54" N / 5° 51' 6.58" E). Cette variété n’est pas signalée dans FVV ni dans FFMC mais dans une flore Suisse.Orchidacees-Ophrys-montis-aviarii-Ophrys-du-Mont-des-OiseauxL’Ophrys du Mont des Oiseaux (Ophrys montis-aviarii). Les sépales sont mauves barrés de vert. Le labelle est très large, presque carré, avec de grandes bajoues. C’est une plante très rare qui ne pousse qu’autour de Carqueiranne, et jusqu’à La Seyne. Trouvé le 13 mai 2023 au-dessus du stand de tir de Hyères au Mont des oiseaux à peu de distance de la frontière avec Carqueiranne, près d’une construction de béton (conduite ?) (43° 6' 15.79" N / 6° 6' 15.48" E).Orchidacees-Ophrys-arachnitiformis-Ophrys-brillant-T1L’Ophrys brillant (Ophrys arachnitiformis). Les trois sépales sont blancs, barrés de vert, les très petits pétales blancs à jaunes visibles, les deux lobes latéraux poilus presque absents, le labelle avec une macule comme un grand H gris bordé de blanc, le reste étant brun foncé, l’appendice vert en deux parties comme une bavette. Trouvé le 15 avril 2018 commune du Muy sur la D47 (La Motte-Bagnols-enForêt) 1 km après la sortie de la domaniale de la Colle du Rouet vers Bagnols, près d’un lieu-dit Catchéou (43° 30' 34.14" N / 6° 36' 30.46" E).Orchidacees-Ophrys-corbariensis-Ophrys-des-Corbieres-T1L’Ophrys des Corbières (Ophrys corbariensis). Voici une fleur qui n’avait été découverte qu’une fois dans le Var au début des années 90 plus ou moins au même endroit (dixit Pierre Michel Blais). Si elle est relativement fréquente dans les Bouches-du-Rhône, elle n’est présente dans le Var qu’aux frontières de ce département. Et c’est là que je l’ai trouvé le 27 mai 2018, le long du chemin qui joint la D23 entre Rians et Pourrières et l’entrée de la forêt domaniale de la Gardiole, peu avant le Puit de Rians, en face du parking devant la barrière d’entrée de la domaniale (43° 34' 5.58" N / 5° 44' 5.43" E). C’est un très haut ophrys, près d’un mètre. Les trois sépales sont blanc-rosé barrés de vert, les pétales blancs sont relativement grands, les deux lobes latéraux poilus en forme de triangle, le gynostème ressemble à une tête d’oiseau, le labelle avec un cou orange, dominant un col brun bordé de blanc, puis plusieurs dessins rouge orangé et brun tous bordés de blanc, le reste étant brun foncé, l’appendice vert-jaune important et recourbé vers le haut. Absent dans FVV mais signalé à étudier dans FFMC.Orchidacees-Ophrys-druentica-Ophrys-de-la-Durance-T1L’Ophrys de la Durance (Ophrys druentica). Les trois sépales sont rosés barrés de vert, les grands pétales crème relativement important, les deux lobes latéraux peu poilus verts, le labelle ressemble à un squelette de tête de mort avec des bajoues poilues vertes, l’appendice vert remonte vers l’avant. Trouvé le 3 juin 2018 à la patte d’oie entre les D21 et D25, peu avant d’arriver à La Bastide en venant de Comps mais sur le côté droit de la route au-dessus du dépotoir (43° 43' 16.09" N / 6° 35' 57.25" E). Reporté dans FFMC comme faisant partie d’un groupe d’Ophrys fuciflora mal déterminé et absent de FVV.Orchidacees-Ophrys-druentica-Ophrys-de-la-Durance-T1L’Ophrys de la Durance (Ophrys druentica). a été trouvé le 21 mai 2021 en amont du pont dit Romain (mais construit au XVIIè siècle) sur l’Artuby à la Souché commune de Comps, dans le pré longeant la rivière (43° 42' 58.11" N / 6° 31' 55.30" E). Il est assez différent des deux précédents. Les trois larges sépales sont roses barrés de vert, les pétales sont longs et roses, les deux lobes latéraux sont boursouflés et poilus, le gynostème est haut, le labelle boursouflé à un « cou » brun surmontant une tâche brun clair bordé de blanc à quatre bras avec un trou au milieu, le reste du labelle brun devenant clair à la base, avec un appendice vert-jaune à trois pointes à peine marquées.Orchidacees-Ophrys-exaltata-Ophrys-eleve-T1L’Ophrys élevé (Ophrys exaltata). Les trois sépales sont blancs barrés de vert, les grands pétales jaunes bien écartés, pas de lobes latéraux, le labelle est large, brun foncé bordé de jaune avec un dessin gris à peine visible, l’appendice quasiment absent. Trouvé le 14 mars 2017 au Cap Sicié sur la piste du haut partant du Fort Peyras et allant au sud vers la batterie avancée dans le dernier virage avant cette batterie (43° 3' 37.32" N / 5° 51' 34.61" E). Absent de FVV.Orchidacees-Ophrys-lupercalis-Ophrys-sombre-T1L’Ophrys sombre (Ophrys lupercalis). Les trois sépales sont épais et verts, les pétales de même à bout droit, pas de lobes latéraux, le labelle quadrilobé très long brun foncé piqueté de points blancs ressemblant à des grains de poussière ou de pollen, sans appendice et sans aucun poil. Deux grands lobes gris-bleu descendent sur le labelle. Trouvé le 17 avril 2018 au Gros Cerveau commune de Sanary, au bord de la route quelques mètres avant d’arrivée au fort (43° 9' 40.25" N / 5° 46' 46.58" E). Cet ophrys n’est pas signalé dans FVV mais décrit dans FFMC comme devant probablement être séparé de Ophrys fusca, dont le macule est différent, les deux lobes bleus renfermant un ocelle chacun. Les flores ne sont pas claires à ce propos. Pour certains les deux espèces ne feraient qu’une.Orchidacees-Ophrys-passionis-Ophrys-de-la-Passion-T1L’Ophrys de la Passion (Ophrys passionis). Peut être confondu avec ophrys exaltata car leurs labelles sont très proches. Cependant de nombreux autres caractères les différentient. Les deux sépales latéraux sont blancs verdâtre et le sépale central de la même couleur est très petit, les pétales jaunes sont très grands, presque de la taille des sépales latéraux et ondulés sur les bords, le labelle est presque un octogone parfait brun foncé piqueté de points blancs ressemblant à des grains de poussière ou de pollen, un H argenté est peu visible sur le labelle, sans appendice et sans aucun poil. Trouvé le 12 avril 2014 au bas de San Toumé à Néoules au coin de l’oliveraie de Fernand Teisseire (43° 18' 18.10" N / 6° 1' 38.54" E).Orchidacees-Ophrys-philippi-Ophrys-du-Gapeau-ou-de-Philippe-T1L’Ophrys du Gapeau ou de Philippe (Ophrys philippi). C’est une plante extrêmement rare, purement varoise avec une centaine de pieds qui ne poussent que sur un petit rayon aux confins des communes de Solliès-Toucas, Méounes et Signes en bordure du plateau de Siou Blanc. Les trois sépales sont blancs barrés d’un trait vert, les pétales de même couleur sont assez grands, les deux lobes latéraux poilus sont dans la continuité du labelle dessins compris, le gynostème recouvre le labelle comme un chapeau serré, le labelle est brun très foncé avec des dessins bordés de jaune sur toute sa surface, l’appendice vert plat se relève vers l’avant. J’en ai trouvé le 18 mai 2018 une dizaine de pieds poussant au même endroit, en bordure de la piste menant de Valbelle à Siou Blanc en arrivant sur le plateau après avoir monté la partie bétonnée de la piste, commune de Méounes (43° 14' 22.42" N / 5° 56' 17.42" E). Retrouvé au même endroit en 2020.Orchidacees-Ophrys-meunes-Ophrys-de-Meounes-T1L’Ophrys de Méounes (Ophris meunes). Près des pieds de O. philippi mais de l’autre côté de la piste (43° 14' 22.40" N / 5° 56' 17.05" E), le même jour (18 mai 2018), j’ai trouvé une vingtaine de pieds de cet Ophrys inconnu que j’ai montré à Pierre Michel Blais qui ne la connaît pas. Elle a beaucoup de caractères de O. philippi : les trois sépales blancs, la forme générale du labelle, les mêmes lobes latéraux, mais de toutes petites feuilles vertes, un appendice vert un peu plus marqué et surtout des dessins complètement différents sur le labelle rappelant l’Ophrys scolopax. Il s’agit soit d’une nouvelle espèce, soit d’une hybridation philippi x scolopax, soit d’une forme dégénérée de Philippi. Je l’ai baptisé en attendant mieux, Ophris meunes, Meunes en latin étant le nom ancien de Méounes qui signifiait « colline » en langue ligure.Orchidacees-Ophrys-picta-Ophrys-peint-T1L’Ophrys peint (Ophris picta). Ce petit Ophrys est assez rare, je ne l’ai rencontré que deux ans de file dans mon jardin à Néoules et depuis plus rien, le 23 avril 2015 et 2016 (43° 18' 29.20" N / 6° 1' 22.44" E). D’après FFMC, cet ophrys est proche de O. corbariensis en termes de forme de la fleur et de la décoration du labelle à juste titre. Cependant l’une est très petite (à peine 15 cm) avec de petites fleurs, l’autre extrêmement haute (près d’un mètre) avec de grandes fleurs. Les trois sépales sont roses barrés d’un trait vert, les pétales de même couleur sont assez grands, les deux lobes latéraux poilus sont grands, le « cou » est brun rouge surmontant une « brassière » bordée de blanc en haut et de jaune en bas et un rond au milieu, le reste du labelle est brun foncé bordé de jaune pâle, un tout petit appendice pointu vert pointe vers l’avant, les feuilles sont très grosses comparées à la taille de la plante. Absente de FVV.Orchidacees-Ophrys-provincialis-Ophrys-de-Provence-T1L’Ophrys de Provence (Ophris provincialis). Cet Ophrys malgré son nom est assez rare. Les trois sépales sont verts, les pétales totalement absents, les deux lobes latéraux qui se réduisent à une petite bosse, le gynostème est très grand presque de la taille des sépales, le labelle en forme de cœur compressé sur les côtés est brun foncé avec un grand H crème joignant presque le bas du labelle, et trois petits appendices comme de petites bavettes vertes. Trouvé le 24 avril 2015 dans un champ privé juste en dessous de la grotte du Regay (propriété Beltran) (43° 18' 29.20" N / 6° 1' 22.44" E).Orchidacees-Ophrys-pseudoscolopax-Ophrys-fausse-becasse-T1L’Ophrys fausse-bécasse (Ophris pseudoscolopax). C’est un ophrys qui ressemble au couple picta-corbariensis. Les trois sépales sont roses barrés de vert, les pétales sont grands et roses, les deux lobes latéraux très gros et poilus, le gynostème est petit, le labelle assez allongé a un « cou » rouge orangé surmontant un grand « marcel » brun bordé de blanc allant presqu’au bas du labelle avec un trou au milieu, le dit labelle se finissant en brun foncé bordé de vert, avec un très petit appendice vert. Trouvée le 23 avril 2015 dans un champ privé juste en dessous de la grotte du Regay (propriété Beltran) (43° 18' 29.20" N / 6° 1' 22.44" E).Orchidacees-Ophrys-vetula-Ophrys-vieuxL’Ophrys vieux (Ophris vetula). Cet ophrys pose le plus de problème car il n’est pas bien défini dans la plupart des flores peut-être à cause de son polymorphisme exacerbé. Je vais en présenter deux formes. Désaccord entre Pierre-Michel Blais et FA sur le nom Cet exemplaire a été trouvé le 14 mai 2023 au-dessus du stand de tir de Hyères au Mont des Oiseaux (43° 6' 11.27" N / 6° 6' 8.46" E). Les trois larges sépales sont mauves barrés de vert, les pétales sont assez longs en triangle et mauves, les deux lobes latéraux retombent en oreille de chien, bruns et couverts de poils blancs, le gynostème est haut, le labelle d’un bel ovale à un « cou » brun-foncé surmontant un « marcel » brun plus clair bordé de blanc avec un trou au milieu, quatre tâche latérales brun-foncé bordées de blancs, avec un appendice vert-jaune en écusson.Orchidacees-Ophrys-vetula-Ophrys-vieuxL’Ophrys vieux (Ophris vetula). Le deuxième trouvé le 6 mai 2015 dans mon jardin de Néoules (43° 18' 29.20" N / 6° 1' 22.44" E). Les trois larges sépales sont roses barrés de vert, les pétales sont assez courts en triangle et roses, les deux lobes latéraux sont pointus, verts et peu poilus, le gynostème est haut, le labelle assez allongé à un « cou » brun rouge surmontant un « marcel » brun bordé de blanc avec un trou au milieu, une tâche claire en dessous, le reste du labelle brun devenant clair à la base, avec un appendice vert-jaune à trois pointes peu marquées.Orchidacees-Ophrys-scolopax-Ophrys-becasse-var.-blanche-T1Probablement l’Ophrys de Saintonge (Ophrys santonica) a été trouvé le 3 juin 2018 à la patte d’oie entre les D21 et D25, peu avant d’arriver à La Bastide en venant de Comps sur la commune de La Roque-Esclapon mais à droite de la route au-delà du dépotoir (43° 43' 16.09" N / 6° 35' 57.25" E). Il est assez différent du précédent. Les trois larges sépales sont blancs barrés de vert, les pétales sont plus longs en triangle et blancs, les deux lobes latéraux sont pointus et poilus, plongeant vers le bas, le gynostème est haut, le labelle assez allongé à un « cou » brun surmontant une tâche brun clair bordé de blanc à six bras avec deux trous au milieu, le reste du labelle brun devenant clair à la base, avec un appendice vert-jaune à trois pointes.Orchidacees-Orchis-anthropophora-Orchis-homme-pendu-T1L’Orchis homme-pendu (Orchis anthropophora) est facile à identifier par son labelle en forme d’homme suspendu. Trouvée le 6 mai 2022 près du terrain de foot de Mazaugues entre les barres du parcours de santé (plus de 20 pieds) (43° 21' 14.52" N / 5° 54' 59.46" E).Orchidacees-Orchis-mascula-ou-olbiensis-subsp.-speciosa-Orchis-male-T1L’Orchis mâle (Orchis mascula) mauve. Est-il un O. mascula petit ou un O. olbiensis comme on peut se le demander à la lecture de FFMC ? Il est assez courant, on le rencontre surtout en terrain calcaire. Trouvée le 31 mars 2014 à Petit Agni à Méounes sur la piste joignant le puit de Gitier à Vigne Groussière par la piste de Pey Peinier dans le bois appartenant à mon frère (43° 17' 8.53" N / 5° 57' 25.12" E).Orchidacees-Orchis-olbiensis-Orchis-dHyeres-T1L’Orchis de Hyères (Orchis olbiensis) rose. Celui-ci est indiscutable de par sa petite taille. Il est assez courant mais on le rencontre surtout en terrain calcaire. Trouvée le 1 avril 2014 à Petit Agni à Méounes en dessous de la piste joignant le puit de Gitier à Vigne Groussière par-dessus Méounes en plein bois appartenant à mon frère (43° 17' 9.50" N / 5° 57' 21.97" E).Orchidacees-Orchis-provincialis-Orchis-de-Provence-T1L’Orchis de Provence (Orchis provincialis) est une orchidée surtout présente à la Ste-Baume. Je ne l’ai jamais trouvée ailleurs. Ici vue le 10 mai 2018 au Plan-d’Aups au bord de la route D95 conduisant à Mazaugues une centaine de mètres après la maison forestière (43° 20' 17.02" N / 5° 46' 40.49" E).0105-Orchidacees-Orchis-purpura-Orchis-pourpre-T1L’Orchis pourpre (Orchis purpura) est une grosse orchidée robuste avec un épi de fleurs serré. Il est assez courant tout au moins autour de Néoules. Je l’ai trouvé sur le plateau de Grand Agni à Mazaugues (43° 19' 20.75" N / 5° 54' 31.15" E), dans la plaine de Rocbaron (43° 19' 0.28" N / 6° 3'3 9.80" E) et ici dans le jardin de mon voisin sous l’entrée de la grotte du Regay (43° 18' 29.20" N / 6° 1' 22.44" E) le 24 avril 2015.0106-Orchidacees-Platanthera-bifolia-Orchis-a-deux-feuilles-T1L’Orchis à deux feuilles (Platanthera bifolia) est une orchidée assez courante que je n’ai trouvée qu’en terre acide dans les Maures. C’est une plante élancée aux fleurs éloignées les unes des autres et à ne pas confondre avec P. chlorantha qui suit. Trouvée le 10 juin 2016 en descendant de ND des Anges à Pignans par la route de Fauville, au bord à gauche (43° 16' 59.04" N / 6° 18' 14.17" E).0107-Orchidacees-Platanthera-chlorantha-Platanthere-a-fleurs-verdatres-T1Le Platanthère à fleurs verdâtres (Platanthera chlorantha) est facile à distinguer par son labelle vert. Il est assez courant et on le trouve un peu partout. Ici trouvée le 15 juin 2013 près de la glacière de Pivaux à Mazaugues au bout du chemin de planches inférieur, dessous la glacière (43° 21' 7.66" N / 5° 51' 7.75" E).0108-Orchidacees-Serapias-cordigera-Serapias-en-cur-T1Le Sérapias en cœur (Serapias cordigera) appartient à ce genre Serapias comprenant beaucoup d’espèces parfois très voisines et difficiles à distinguer. Ce cordigera se reconnaît à son grand labelle rouge Bordeaux en forme de cœur (d’où son nom), poilu au sommet. L’ensemble de la fleur est rouge foncé. La cavité contenant les stigmates est très sombre. Trouvé le 30 avril 2016 à Gonfaron sur la butte au-dessus du parking des tireurs à l’arc près de l’ancienne ferme aux tortues (43° 19' 7.60" N / 6° 19' 17.49" E).0109-Orchidacees-Serapias-linga-Serapias-en-langue-T1Le Sérapias en langue (Serapias lingua) est moins massif que S. cordigera. Il est rose carmin soutenu. Son label très clair presque blanc dans sa partie supérieure est veinée de rose soutenu, les poils du sommet sont blancs. La cavité contenant les stigmates est jaune clair translucide. Trouvé le 30 avril 2016 à Gonfaron sur la butte au-dessus du parking des tireurs à l’arc près de l’ancienne ferme aux tortues (43° 19' 7.60" N / 6° 19' 17.49" E).0110-Orchidacees-Serapias-neglecta-Serapias-precoce-T1Le Sérapias précoce (Serapias neglecta) est tout entortillé et serré. Il est rose presque uni. Son label est plié en deux avec de longs poils roses au sommet. La cavité contenant les stigmates est rose. Trouvé en grande quantité le 16 avril 2018 dans la domaniale de la Colle du Rouet au Muy le long de la piste du Portail du Rouet (43° 28' 43.58" N / 6° 36' 56.96" E).0111-Orchidacees-Serapias-vomeracea-Serapias-a-labelle-allonge-T1Le Sérapias au labelle allongé (Serapias vomeracea) est rouge vif et est en général plus haut que les autres sérapias. Son label allongé porte des poils blancs dans la cavité rouge contenant les stigmates, et quelques poils sur le bord du labelle. Trouvé le 20 mai 2016 dans mon jardin à Néoules (43° 18' 32,70" N / 6° 1' 23,33" E).0112-Orchidacees-Serapias-lingua-x-Serapias-vomeracea-hyb.-Serapias-intermediaire-T1Le Sérapias intermédiaire (Serapias lingua x Serapias vomeracea) est un hybride entre les deux sérapias confirmé par Pierre Michel Blais. On observe des particularités de chacun d’eux : le très long label de vomeracea par exemple et la structure et la couleur des poils de lingua. Trouvé le 3 mai 2016, toujours sur la butte au-dessus du parking des tireurs à l’arc à Gonfaron. Ce n’est pas étonnant d’y trouver des hybrides tant le nombre d’orchidacées y est énorme (43° 19' 7.72" N / 6° 19' 17.38" E).0113-Orchidacees-Spiranthes-spiralis-Spiranthe-dautomne-T1La Spiranthe d'automne (Spiranthes spiralis) est une orchidée très originale. Ses petites fleurs blanches s’enroulent en spirale autour de la tige florale. Trouvée le 6 octobre 2020 au-dessous de la grotte du Regay (43° 18' 29.20" N / 6° 1' 22.44" E). C’est une petite plante poilue qui peut pousser en très grandes quantités. En septembre/octobre 2021 beaucoup de jardins de Néoules en étaient couverts, même dans mon jardin où je ne l’avais jamais vu. Les orchidées font beaucoup de graines minuscules entraînées par le vent et si elles trouvent à la fois le temps adéquat et les champignons ou bactéries nécessaires à leur éclosion, on peut assister à la floraison d’une multitude de pieds, mais c’est assez rare (voir aussi l’éclosion des Anacamptis fragrans (Orchis à odeur de vanille) à Néoules.